« Quelques détails sont encore à régler concernant les véhicules », soutient-il. Et de poursuivre : « Avant de travailler, nous devons être sûrs que tout est en ordre ». En effet, durant la réception technique des véhicules au Mikoja à Ampasampito, la semaine dernière, le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, s'est montré très exigeant quant à la qualité des services. Selon toujours le responsable de la coopérative Onja, le maire ne tolère aucune défaillance. Pour les lignes n°194 et 192 appartenant à cette coopérative, ces détails concernent la mise en place du GPS ainsi que le wifi. Par contre, il espère que les véhicules pourront travailler d'ici la fin de cette semaine.
Sept véhicules sont éligibles pour le projet « bus class ». Ils sont issus des coopératives qui ont déjà exercé dans la zone urbaine. Les arrêts bus, primus et terminus seront les mêmes, mais avec quelques aménagements. Chaque bus ne pourra pas transporter de bagages ni de marchandises. Et cela est stipulé dans le cahier des charges. L'horaire de travail est fixé à partir de 5 heures du matin jusqu'à 21 heures, du lundi au dimanche, soutient ce responsable. Pour les véhicules munis de 32 places, ces dernières seront réduites à 22, à 18 pour les 27 places et réduites à 15 pour les 22 places. Il n'y aura pas de strapontin et la propreté des véhicules devra être irréprochable. Le « bus class » sera identifié par deux couleurs : le bleu métallisé et le jaune. Outre les sièges confortables pour les passagers, chaque véhicule est muni d'un distributeur de gel, d'un écran plat, d'un GPS, d'un extincteur et sera connecté à des réseaux wifi. En plus, les chauffeurs et des receveurs porteront des uniformes dignes de leur fonction. Le tarif est fixé à 1 500 ariary.
Anatra R.